Les pesticides et la pollution
La perte de biodiversité est une des conséquences de la pollution des sols, de l’eau et de l’air. La chaleur, le bruit et la pollution lumineuse y contribuent aussi car ils perturbent les espèces et affectent leurs environnements. Les effluents d’eaux usées et le ruissellement agricole, les déchets plastiques et microplastiques sont parmi les plus polluants.
Pour nourrir toute la population, la production agricole a dû s’intensifier afin de produire toujours plus de ressources. Le recours aux pesticides, aux OGM et aux produits chimiques est alors devenu monnaie courante. Ces produits chimiques mettent à risque des milliers d’espèces.
Le Code de gestion des pesticides du Québec interdit certains polluants chimiques tels le DDT et les BPC, mais la glyphosate Roundup de la compagnie Bayer (anciennement Monsanto) n’a pas été bannie par le gouvernement et continue à tuer les abeilles et d’autres espèces si importantes aux écosystèmes. L’herbicide Roundup est banni dans certaines villes québécoises, dont Montréal et Laval.
Par notre consommation, nous jouons aussi un rôle dans l’utilisation des polluants. Les produits que nous consommons proviennent de pays où il n’existe que peu ou pas de réglementation contre la pollution générée par la production. Comme tout est lié, nous consommons chez nous les polluants de poissons, de plantes et d’animaux qui viennent d’Asie ou d’ailleurs sur la planète.
VIRAGE VERT
Les solutions.
L’effet papillon des petits gestes au quotidien et la transformation de nos habitudes de vie contribuent à la santé de la biodiversité.