CONSERVER NOS MILIEUX NATURELS
Le lac de la Tortue est un des cinq lacs du mont Saint-Bruno, qui abrite aussi le lac des Bouleaux, le lac du Moulin, le lac des Atocas et le lac Seigneurial, le plus grand des cinq étendus d’eau. (Photo : JMcD)
La conservation de la biodiversité, c’est l’ensemble des décisions et des gestes qui favorisent le bien-être de tout ce qui est vivant autour de nous.
Le mont Saint-Bruno n’est pas la colline la plus impressionnante, avec 218 m de hauteur, mais il joue un rôle clé au sud du fleuve Saint-Laurent en séparant la zone très urbanisée de la zone agricole, plus à l’est. Son faible dénivelé et son piedmont ont favorisé une variété de milieux et d’habitats qui aujourd’hui forment un riche ensemble écologique tout le long de la vallée du Richelieu.
Plusieurs actions s’imposent pour assurer la conservation du mont Saint-Bruno et des milieux naturels qui l’entourent :
- Conserver la forêt, les ruisseaux et la rivière Richelieu afin de les préserver pour la prochaine génération.
- Améliorer la connectivité des corridors écologiques de la région afin de sauvegarder les espèces en déclin.
- Restaurer nos écosystèmes pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes et favoriser la biodiversité.
Nous collaborons avec de multiples intervenants du milieu de la conservation en Montérégie et au Québec, voire au Canada, mais notre action cible quatre municipalités en particulier : Saint-Basile-le-grand, Saint-Bruno-de-Montarville, Sainte-Julie et Saint-Mathieu de Beloeil. Voir le territoire.
Les cours d’eau
Les cours d’eau sont essentiels à la vie. Ils recueillent l’eau de surface, de nombreux organismes en font leur habitat et y trouvent leur nourriture, et ils agissent comme corridor de migration.
Les espèces en déclin
L’abeille, la paruline azurée, la trille, la fougère phégoptère à hexagones et la tortue ne sont que quelques espèces menacées au mont Saint-Bruno. Comment contribuer à leur conservation afin de prévenir leur extinction ?
Les espèces envahissantes
Les racines de la renouée japonaise descendent jusqu’à 2m et s’étendent jusqu’à 7m dans le sol, pour un plan qui n’a qu’un mètre de haut. Ce n’est qu’une des espèces exotiques envahissantes qui étouffent les espèces indigènes de la région, même les arbres.