Du global au local… tout est relié
L’exploitation massive des ressources et l’utilisation intensive de polluants a complètement fragilisé la biodiversité planétaire. Ceci a un impact direct sur la conservation au niveau local.
Lors de sa première évaluation mondiale des espèces disparues en 2019, l’ONU a découvert que 60% des espèces ont disparu depuis 1970, aussi bien dans l’eau qu’en surface, qu’il s’agisse de vertébrés, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens ou de reptiles. De plus, un million sur les huit millions d’espèces qui survivent sont menacées d’extinction. L’extinction des espèces est un processus naturel, mais la rapidité avec laquelle les espèces disparaissent simultanément inquiète les 500 scientifiques qui ont participé à cette étude. Avant, on en parlait en termes de milliers, voire millions d’années. Maintenant, l’extinction est mesurée sur des dizaines d’années.
Au cœur de ce déclin sans précédent :
- Le réchauffement climatique
- La perte d’habitat
- L’agriculture intensive et la pêche industrielle
- Les pesticides et la pollution
- Les espèces envahissantes
La santé de la biodiversité locale est intimement liée à ce qui se passe sur la planète. Selon nos experts, trois des causes identifiées sont majoritairement responsables de la dégradation des écosystèmes du mont Saint-Bruno et de son pourtour : le réchauffement climatique, la perte d’habitat et les espèces envahissantes.
La culture maraichère du Québec, qui s’intégrait bien à l’écosystème de notre région, a été remplacée par des cultures de soya et de maïs à l’intention de l’élevage intensif de la Chine, du Brésil ou d’ailleurs. Cette transformation occasionne des pertes d’habitat et crée la pollution du sol, de l’eau et de l’air chez nous.
Les températures extrêmes d’hiver et d’été que nous connaissons dans notre coin de pays, à l’origine de verglas et de sécheresses prolongées, sont liées aux changements climatiques globaux provoqués par l’empreinte humaine laissée partout sur la planète.
Les cerfs de Virginie qui détruisent le sous-bois, la longicorne asiatique qui pourrait faire un dommage irréparable à nos érables à sucre, et l’agrile d’Asie qui détruit nos frênes ne sont que quelques exemples des espèces envahissantes responsables de l’énorme perte de notre patrimoine naturel.
La perte des habitats
L’urbanisation exponentielle contribue à réduire drastiquement les surfaces naturelles.
Le réchauffement climatique
Perturbation des écosystèmes, acidification de l’eau, déclin d’espèces ou prolifération d’autres…
L’agriculture intensive
L’agriculture intensive est une des causes principales de la perte d’habitat sur la planète.
Les pandémies
Les pandémies : Une conséquence de la déforestation et des habitudes de consommation humaine.
Les pesticides et la pollution
La glyphosate Roundup, qui tue entre autres les abeilles, est bannie à Montréal et à Laval, mais pas ailleurs au Québec ou au Canada.
L’action concertée ?
Qui assure la conservation des milieux naturels de notre coin de pays et quel en est l’impact sur l’abeille ?
La pêche industrielle
La surpêche est un facteur qui accélère la destruction des océans et des espèces qui y vivent.
VIRAGE VERT
Les solutions.
L’effet papillon des petits gestes au quotidien et la transformation de nos habitudes de vie contribuent à la santé de la biodiversité.