La pêche industrielle
Il n’y a pas ou peu de lois qui régissent la surpêche dans certaines régions de la planète. En Chine, il ne reste qu’environ 16% de la population de poissons d’il y a 120 ans.
La pêche industrielle, aussi connue comme surpêche ou pêche intensive, accélère la destruction des espèces car elle détruit nos océans. La population ne peut se remettre de la disparition d’un très grand nombre de poissons adultes qui ne sont plus là pour pondre leurs œufs.
Au Canada, nous avons perdu plus de 20% de nos poissons entre 1970 et 2014 et certaines espèces sont en voie de disparition dont, entre autres, le béluga du Saint-Laurent, l’esturgeon jaune, le saumon quinnat et le thon rouge de l’Atlantique.
Pourtant, le cours du déclin peut être renversé. Le sébaste Bocaccio qui était disparu à 95% des côtes de la Colombie-Britannique s’est massivement reproduit depuis l’introduction en 2016 d’un ensemble de pratiques mises en place par Pêches et Océans Canada, des environnementalistes, des chefs autochtones et des pêcheurs.
Chez nous, la vie aquatique des cinq lacs du mont Saint-Bruno est protégée par la SÉPAQ. On y trouve une quinzaine d’espèces de poissons, dont l’achigan à petite bouche et la perchaude. Il est interdit d’y pêcher. Ce n’est pas le cas des lacs et ruisseaux de son pourtour où on peut y pêcher de l’achigan à grande bouche, du brochet et de la perchaude, ainsi que des crapets-soleils, des crapets de roche, de la petite perchaude, de la barbotte, de la truite brune et du chevalier.
L’introduction de nouvelles espèces de poisson dans un lac pourrait déstabiliser son écosystème. C’est le cas de la perchaude au Lac du Village de Saint-Bruno, qui se multiplie exponentiellement et mange les œufs des autres espèces. Mais, c’est la rivière Richelieu qui est le cours d’eau le plus à risque de la région.
VIRAGE VERT
Les solutions.
L’effet papillon des petits gestes au quotidien et la transformation de nos habitudes de vie contribuent à la santé de la biodiversité.