Midi-conférence ISE : L’urgence d’agir
Le Collectif COP15, dont fait partie la Fondation, réunit des organisations des milieux environnemental et de conservation, de développement international, des jeunes, des organisations autochtones, des syndicats, des organisations financières, des fondations philanthropiques et des centres de recherches. Le Collectif est déjà mobilisé pour réhausser l’action face à la perte sans précédent de biodiversité au Québec comme ailleurs dans le monde.
Dans le cadre des événements du Collectif COP15, Tanya Handa et Johanne McDonald de la Fondation du Mont-Saint-Bruno participeront comme panélistes à la midi-conférence Crise de la biodiversité : L’urgence d’agir, organisée par l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM.
Tanya Handa, présidente de la Fondation, portera son chapeau de professeure des sciences de l’environnement. Spécialiste des forêts, elle parlera de l’impact de l’augmentation du CO2 atmosphérique et de l’urbanisation sur la croissance des arbres.
Sa collègue Michelle Garneau, professeure de géographie, parlera des enjeux et solutions qui sont au coeur des tourbières et de la séquestration du carbone.
Johanne McDonald, administratrice de la Fondation, discutera de mobilisation citoyenne et de l’urgence d’agir pour développer un corridor écologique d’ouest en est afin de protéger les Montérégiennes, particulièrement le mont Saint-Bruno et le champ de tir du ministère de la Défense nationale, situé dans le pourtour de la colline.
La COP27 sur le climat
« L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif. »
La COP15 sur la biodiversité
Il est certain que les délégués de la COP 15 sur la biodiversité, qui aura lieu à Montréal du 7 au 19 décembre, auront entendu ce cri du cœur du patron de l’ONU lorsqu’ils tenteront de développer un cadre mondial commun pour restaurer et protéger la biodiversité. Mais, un défi colossal se présente.
Le retard en matière de conservation de la biodiversité à l’échelle planétaire est immense : aucun des 20 objectifs adoptés lors de la Conférence de Nagoya (2010) n’a été pleinement atteint au plan mondial. Les trois principaux objectifs de cette conférence sont :
- la conservation de la diversité biologique
- l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et
- le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.
L’urgence d’agir
Selon l’IPBES, un million d’espèces animales et végétales, sur les quelque huit millions estimées sur Terre, sont menacées d’extinction dans les prochaines décennies. Cette situation menace les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de milliards de personnes, notre santé et notre qualité de vie.
Il est temps de repenser nos modes de production afin de réduire la pression qu’ils exercent sur les espèces et leurs habitats. Concrètement, les États peuvent déjà freiner le déclin de la biodiversité à court terme en protégeant davantage leur territoire. La conservation de la biodiversité dans le sud du Québec, particulièrement en Montérégie, est un exemple d’enjeu où nous pouvons faire mieux.
Québec et Ottawa dans la mire
En tant qu’hôtes de la COP15 sur la biodiversité, Québec et Ottawa auront la responsabilité de se positionner en leaders en annonçant des avancées dans de nombreux dossiers concernant la protection de la nature et en facilitant les négociations entre les parties en vue de l’adoption d’un accord mondial ambitieux pour freiner et inverser le déclin de la biodiversité.